Sunday 20 May 2007

Vall de Nuria 2004

05.07.2004
Les rayons que le soleil m’envoie dans cet après-midi d’été sont tièdes. Ils me réchauffent néanmoins.
Le sentier qui descend vers le pont de pierre n’est pas difficile à suivre ; d’ailleurs même après le pont, qui se trouve sur l’autre versant de la montagne, il n’est pas plus fatiguant bien qu’en montée.
Les marmottes n’ont pas été au rendez-vous. Notre première mise en jambes habituelle, à chaque fois qu’on vient à Nuria c’est le circuit qui nous mène à leur repère.
Elles ont toujours été fidèles au poste, bruyantes de leurs petits cris stridents. Aujourd’hui par contre, la prairie est déserte. Bon, ce n’est pas tout à fait vrai car un troupeau de chamoix joue à cache cache tout en s’éloignant de nous.
Le soleil semble nous réchauffer un peu plus ou c’est seulement l’impression que l’effort de la montée nous fait oublier la fraîche brise qui nous caresse.
La physique est présente sous forme d’un exercice amusant sur la convergence des rayons au moyen d’un verre convexe. Une loupe que j’emporte toujours pour observer les insectes, plantes, etc . devient l’instrument principal de la leçon pratique. Comment faire brûler un tas de bouse sèche sans allumettes.
Le « truc » réside en être capable de concentrer, et surtout de maintenir, la plupart des rayons sur le plus minuscule point possible. La persévérance est payante. A peine quelques secondes de réussite qu’une colonne de fumée, accompagnée d’une légère odeur de bois brûlé se répand tout autour de nous.
Le silence de la montagne invite à la méditation. Le temps semble arrêté. Si nous n’étions pas prisonniers du temps (nous devons rentrer pour 20 heures autrement on ratte le souper), j’essayerais de faire un croquis pour un futur dessin.

Les Bichons (surnom, en famille, de nos enfants) se sont très bien conduits. Est-ce une chance ou le fruit d’une éducation sur le respect d’autrui et de la nature ?

Nous avons commencé expressément par une descente abrupte, afin de mettre à contribution nos genoux, qui, plus tard, trouveront le reste du parcours « facile »
Je ne saurais pas dire si c’est normal ou non, mais les orages de fin d’après midi semblent ne pas vouloir se présenter. Tant mieux, car l’année dernière nous n’y avons pas échappé un seul jour.
En prévision, nous sommes équipés de nos capes et nos coupe-vent. A 2000 mètres on ne joue pas avec la nature. Nos sacs à dos abritent aussi une veste polar chacun. Vingt-cinq degrés peuvent devenir quinze en moins de temps qu’il faut pour le dire. Il suffit d’un gros nuage chargé d’humidité froide pour que le thermomètre dégringole. L’auberge a changé quelque peu. Nous bénéficions à présent des nuisances subies l’année dernière.
Notre chambre bien que de dimensions relativement justes, est très agréable. Deux lits superposés de chaque côté, laissant au milieu l’espace suffisant pour un minimum de mouvement. D’un côte les « cassiers » de l’autre le wc et la douche. Il n’en faut pas plus à des randonneurs pour être heureux.
Je regrette l’absence d’une petite table et chaise, ne fus que pour la réflexion quotidienne ou organisation des journées. J’aime être assis pour penser, et même si je transcris plus tard mes notes à l’ordinateur, j’ai besoin d’écrire et gribouiller pendant que je donne libre cours à mes pensées.
La nourriture est simple mais excellente. Toujours du point de vue d’un randonneur chevronné. J’en connais qui la trouveraient infecte, d’autant plus qu’on doit faire le service soi même. Les enfants collaborent à merveille, je dirai qu’ils semblent rivaliser à qui en fait le plus.

06.07.2004
La journée se présente sous sa plus mauvaise face. Il pleut des cordes. Il n’est que huit heures. L’espoir de partir en balade n’est pas encore perdu, mais quelque peu compromis.
Nous commencerons, donc, par une session de lecture, écriture, dessin et coloriage.
Le temps semble s’éclaircir peu à peu. D’ici une petite heure nous pourrons probablement quitter l’auberge. Nous hésitons entre faire la grande course jusqu’au Col de Finestrelles ou monter au Petit Torreneules. Soit ce dernier, soit la moitié de l’autre, car l’après midi il n’est pas conseillé de rester sur les sommets. Ni l’un, ni l’autre. Finalement nous nous sommes décidés pour le Pic de l’Aliga et celui de la Pala 2.477 une petit dénivelé de 350 m.
Le départ n’ayant eu lieu que vers onze heures il ne faut pas se faire d’illusions ni préjuger de nos forces. Tous seuls, j’aurais risqué peut-être le Nou Creus, mais avec les enfants ce n’est pas pareil. Rodrigo et Alba marchent bien mais leurs jambes ne sont pas habituées à un effort soutenu.
La sortie s’est faite sur le propos d’aller jusqu’au nous le pourrons. Si le temps change à nouveau, nous faisons demi-tour.
Malgré le démarrage humide de ce matin, le ciel semble nous offrir un répit pour que nous puissions profiter de notre séjour.
La montée vers le Pic de l’Aliga s’est faite sans trop d’encombre, es lacets facilitent l’ascension et motivent fort bien les enfants qui en connaissent le mécanisme. Quelques arrêts pour se désaltérer et récupérer quelques forces nous soudent dans l’effort. J’espère inculquer ainsi à mes enfants l’amour que je porte à la montagne et à la nature. Je les imagine dans quelques années revenir avec leurs enfants et se remémorer de ces promenades d’aujourd’hui. Cette pensée m’émeut et m’offre un autre regard sur mes petits bouts dociles. Rodrigo aime décidément le « hors piste ». Il faut le rappeler souvent au sentier. Il a l’air d’un petit bouquetin. Alba est plus « raisonnable ». J’ignore si c’est une question de sexe ou d’âge.
Nous nous sommes arrêtés pour le pique-nique vers treize heures, à quelques mètres du Pic de la Pala. A l’abri du vent nous avons fait honneur à nos succulents sandwiches, préparés à l’auberge.
Une jument et son poulain broutent en liberté pas loin d’où nous sommes installés. Ils n’ont pas peur de nous. Est-ce parce qu’ils sont habitués à voir passer des randonneurs ou parce que nous ne dégageons aucune sensation de danger ? Je n’ai pas laissé Alba et Rodrigo s’en approcher de trop près. D’une part par respect de leur tranquillité, d’autre part parce on ne sait jamais quelle réaction ils pourrait avoir la mère si elle sentait menacée la sûreté de son rejeton.
Nous nous demandons quoi faire pour le retour : poursuivre le pourtour de la Coma del Clot et redescendre par la Coma de Font Negra ou rebrousser le chemin. La réponse ne s’est pas fait attendre. Une grosse poignée de nuages gris chargés de pluie se profile à l’horizon, au dessus de Font Alba. Ils se dirigent vers nous et n’augurent rien de bon. Nous reprenons donc les lacets.
L’arrivée à l’auberge se fait sans encombre. Seulement, la menace de ces quelques gouttes nous a fait avancer assez vite, surtout Rodrigo, qui est fort impressionné par les orages en montage. Il en a déjà fait l’expérience à plusieurs reprises et semble ne pas les apprécier.
Je rédige ces quelques lignes dans le réfectoire après une bonne douche. Dehors, la pluie tombe de plus belle. Nous avons joué serré et notre prudence l’a emporté. Ce n’est pas vraiment un gros orage, mais ce n’est pas agréable de rentrer tout trempé, car malgré l’équipement, soit par la transpiration, soit par la pluie, on finit toujours mouillé.

07.07.2004
Les prévisions météorologiques n’augurent rien de bon. Possibilité élevée d’orages et de pluies. Malgré tout, on décide de tenter la chance.
Nos intentions sont modulables. En fonction de la pluie, en fonction de nos forces. S’il pleut un peu on continuera quand même, s’il s’avère que la pluie risque de persister nous ferons demi tour. Je serai déjà content si nous arrivons au sommet des lacets au Roc de la Maula.
La descente de l’auberge vers Nuria, nous lavons faite avec le téléphérique. Il vaut mieux garder les forces pour plus tard.
Le ciel est couvert mais il ne pleut pas. Quelque part ce n’est pas plus mal pour marcher. Un couple de randonneurs nous dépasse au début du sentier. Apparemment ils vont vers le Puigmal, car nous ne les apercevons pas sur le sentier qui mène aux lacets. L’ascension se fait en douceur. Je préconise toujours de marcher à un rythme qui ne demande pas d’effort. L’idéal serait que les pieds s’avancent presque par réflexe. De cette manière le souffle et les muscles n’en souffrent pas trop. Il ne sert à rien de faire de grosses enjambées et pousser sur les muscles pour faire avancer la jambe suivante. L’énergie est ainsi brûlée en quelques mètres de dénivelé.
Comme nous connaissons déjà le parcours, il est plus facile de gérer l’effort ainsi nous savons que nous nous arrêterons au début des lacets, au point où l’on traverse le torrent de Finestrelles.
Lorsque nous étions en train de nous restaurer quelque peu avec des oranges et du chocolat, un autre couple de randonneurs nous a dépassés. Ils ont l’air en pleine forme, car je les observais depuis un moment et ils ne se sont pas arrêtés une seule fois. Je crois que je serais incapable de suivre ce rythme. En général je dois m’arrêter toutes les demi-heures pour reprendre un peu le souffle. En effet, mon système de petites enjambées, ne fonctionne bien que lorsque la pente reste raisonnable. Plus la pente est raid, plus le poumons ont besoin d’air et plus on s’essouffle. Bref, celui qui a fait un peu de montagne sait de quoi je parle.
La montée des lacets s’est faite lentement mais sûrement.
Rodrigo m’a demandé si nous pouvions faire demi tour une fois arrivés au Roc de la Maula. Je lui ait répondu, un peu déçu, que j’étais d’accord mais que nous verrions quand nous y sérions. Ce petit sommet intermédiaire se trouve à 2400 m. ce qui représente un dénivelé de 440m. soit un peu plus de ce que nous avons fait hier.
Si les enfants sont fatigués et veulent faire demi tour, tant pis, nous ferons demi tour. Nous chercherons un endroit pour nous installer, près du torrent et nous passerons la journée là.
Rodrigo, qui avait l’air de ne pas vouloir continuer, semble avoir oublié ses états d’âme. Il grimpe comme une chèvre, que je dois lui demander de ralentir, pour qu’il ne se fatigue pas trop. Il a été le premier au sommet. Une fois en haut il a vu le signal (ce n’est pas vraiment une croix ni un pluviomètre) du Coll de Finestrelles à 2.604m. et tout spontanément il me dit : Ouau !! on ira là haut, n’est-ce pas ? A ce que je lui réponds : si tu veux oui. Oui.
Il a déjà oublié qu’il voulait faire demi tour.
Le ciel continue à être couvert mais la menace de la pluie semble s’éloigner.
Nous avons repris la montée vers le Coll, ce qui nous fera un dénivelé de 644m. et au moins le même parcours que l’année précédente quand nous sommes montés avec Adriana.
L’intention actuelle est d’arriver au Coll, de se trouver un endroit à couvert du vent, de prendre nos sandwiches et de redescendre. Il est midi trente, nous sommes sur le versant Sud, en train de reprendre des forces. Les deux randonneurs qui nous avaient dépassé ont suivi vers le Pic de Finestrelles.
Je lance un petit commentaire, pour indiquer qu’il ne serait pas trop difficile d’aller, soit jusqu’au Pic del Segre ou jusqu’au Pic de Finestrelles. Il est encore tôt et le ciel se dégage. Il y a unvent fort froid et assez violent mais avec nos coupe-vents nous sommes bien protégés. Nous avons remis nos casquettes dans les sacs pour éviter qu’elles ne s’envolent.
Finalement nous optons pour le Pic de Finestrelles. Après avoir examiné la carte, il est possible de suivre un peu plus loin et de redescendre par la Coma d’Eina.
La montée jusqu’au Pic de Finistrelles n’a pas été trop difficile, mis à part les quelques 200 derniers mètres.
Nous y sommes, à 2.829m. ce qui nous fait un dénivelé de 869m.
Je suis fier de mes petits. A huit et dix ans ils ont déjà fait quelque belles randonnées ici même et en Bavière, à Spitzingsee.
A partir de maintenant, tout est descente, sauf la montée au Puig du Coll d’Eina 2.775m. qui se trouve dans la prolongation des crêtes que nous devons suivre jusqu’à arriver au sentier qui nous mènera de retour à Nuria.
Nous suivons les crêtes sans trop de difficulté. Il est vrai qu’une fois on est en haut c’est plus facile.
Les nuages sont partis complètement. Le ciel est d’un bleu pur et les rayons du soleil nous réchauffent, malgré le vent froid. Par moments je dois prendre Rodrigo par la main tellement il souffle fort. Nous évoquons même de mettre quelques rochers dans les sacs des enfants.
Je commence tout doucement à m’inquiéter car le sentier que nous devrions prendre à droite, pour entreprendre le retour définitif, semble ne pas apparaître.
Je distingue au loin la crête du Plà des Barraques mais je perds sa trace quand j’essaie de le prolonger vers nous.
Ainsi, je décide de couper net et descendre à flanc de montagne, coupant en diagonal pour le rejoindre.
Le sol est instable et sans être dangereux nous avançons avec difficulté. Nous traversons ce qu’on appelle ici des « pedrises », c'est-à-dire une extension où seul des fragments de roche tapissent le sol et qui plus est, ils sont instables. Nous parvenons enfin à rejoindre le sentier. Mo voilà à nouveau rassuré.
Nous ne sommes pas au bout de nos surprises. La descente des 2.580m. aux 2.100m. bien qu’en zigzaguant se font presque à la verticale des côtes.
Je demande de marcher avec prudence car nos genoux en souffrent. Il est presque quatre heures de l’après-midi. Cela fait plus ou moins six heures que nous marchons. La descente se fait avec quelques arrêts car c’est quand même fatiguant.
Je n’aimerais pas devoir suivre ce sentier dans l’autre sens. Le sentier semble ne pas être trop, ou en tout cas pas aussi, fréquenté que d’autres que j’ai déjà parcourus dans les environs. Parfois il est difficile de retrouver la suite tellement il se confond avec le reste de la surface. Heureusement qu’il y a des temps en temps des cairns.
De la lecture de la carte, je sais que nous devons arriver au Torrent d’Eina et je distingue le sentier en bas. Un gros troupeau de chevaux broute tout près d’où nous devons traverser le torrent. Ils ne sont pas farouches, et cela malgré qu’il y a plein de poulains. Nous prenons quelques photos et étant donné que nous n’arriverons certainement pas à temps pour le dernier téléphérique qui devrait nous monter ne Nuria à l’Auberge, un dénivelé d’environ 200m, nous décidons de nous trouver un endroit sur le bord du torrent pour nous rafraîchir les pieds et nous reposer un peu.
Désormais, mis à part la montée à l’auberge, tout est descente et pas trop raide, de 2.100m. à 1.960m.

Nous avons déniché un endroit idéal. En plein soleil avec un accès facile au ruisseau. Nous nous déchaussons tous et je montre l’exemple. Assis sur un rocher, je trempe les pieds dans l’eau glacée. Je montre à Alba et à Rodrigo comment faire.
Nous nous reposons. Alba et Evelyne essaient de faire une petite sieste. Rodrigo marche dans le torrent. Je le préviens de faire attention car il pourrait glisser. Pour ma part j’essaie de me reposer sans chercher à dormir.
Il est cinq heures moins dix. Nous décidons que nous repartirons à cinq heures et demie. Je suis en train de trier mes affaires, ordonner mon sac à dos, lorsque j’entends un gros plouf ! et un cri. Voilà, Evelyne a glissé et tombé en arrière dans le torrent. D’une profondeur d’à peine une vingtaine de centimètres, mais assez pour être trempée. J’aide Evelyne à sortir de l’eau. Son short et tout le bas de son polar sont complètement imbibés d’eau. En fait Rodrigo lui avait demandé de traverser le torrent avec lui et … patatras !
Par chance ce matin j’avais eu la bonne idée de prendre un short de rechange pour Alba qui avait quelque peu déchiré le sien. Le short d’Alba convient à Evelyne.
Nous sommes en train de reprendre nos esprits que Rodrigo, avant de mettre ses chaussettes, veut rincer ses pieds. A ce moment Alba va prendre de l’eau, ils se bousculent, voilà le tour de Rodrigo de prendre son bain dans le torrent. Heureusement depuis le début il avait eu la précaution d’enlever son short et seulement son slip et le bas de son training et T-shirt sont mouillés.
J’interdis finalement de s’approcher de l’eau. Nous refaisons nos sacs. Avec les pinces à badge et autres que j’ai toujours dans mon sac j’improvise des attaches et mets tous les vêtements mouillés sur les sacs de façon à ce qu’ils sèchent.
A notre grande surprise nous voyons les cabines monter et ce malgré qu’il est six heures moins le quart. Ne nous faisons pas trop d’illusions et gardons toujours à l’esprit que nous devrons probablement monter à pied.
Nous arrivons au pied des cabines à six heures moins une et voyons que la porte est presque fermée mais qu’elles semblent reprendre une dernière monté. Nous accélérons le pas, sautons les barrières et réussissons à rentrer dans l’avant dernière. Ouf ! nous ne devrons pas monter à pied !!!.
Après une bonne douche bien méritée, nous nous prélassons jusqu’à l’heure du souper.
Après le souper nous commençons à préparer les sacs car demain nous rentrons à Palamós.



Pendant notre séjour à Nuria j’ai demandé aux enfants d’essayer d’écrire un journal afin de laisser un souvenir sur papier de leur séjour et de leurs expériences.
J'ai réussi à trouver celui d’Alba, qui était retapé en traitement de texte, par contre j’ai vais devoir ré-écrire celui de Rodrigo. Je vais le recopier avec toutes les tournures et fautes de ses huit ans.

Journal version RodrigoLa promende. Les animaux.
On a vus des chamoits des vaches maleureusement on avait prévus d’aller voir les castors mais ils n’étaeit pas là.

L’experientes
On avaiet pris une loupe pour voir les insecte de plus prês. Le soleil qui fesais chauts. On a prix la loupe et de la merde de vache sêche on a mis la loupe au soleil et il y avait de la fumer et des flame !

Aujour-hui on a fait une plus longue rendoner. un chemin an zig-zag ça monte an pante enfin ariver au somet. il y avaient une jumen et son petit puis maman dormet papa a dis on va aller au somet des rocher pour voir la jumen et le poulin de plus près anplus ils sont en liberter ?
ariver au somet Alba et moi on ser raprocher, puis le ciel ser recouvert on a cru qu-il y aurei de l'orage acause de misérable goute on set depecher.
Maintenant on a fait une géante rando s'est a dire. une double rendo on a passée 2 ou 4 montagne la premire setait la frontière espagnole et fransese puis baucoup plus loin il y avaient des chevaux an liberter puis tous petit peu plus loin on a tremper s'est pied dans l'esau moi comm je suis maladrois je suis tombée dans l'eau toute abiller puis on est arivée atent les téléfériques n'allait plus faire de toure on avaient telement marché qu'on avaint plus de forse dans les jambe.


Mon journal de Núria (Alba)
05/07/04
Le soleil me réchauffait de sa douceur sans prix. La petite sortie que nous avions faite était l’habituelle promenade de reconnaissance. Nous commençâmes par une petite pente qui habituerait nos genoux et nos mollets. Nous fîmes une petite montée jusqu’au pont qui était sur l’autre versant de la montagne. Là, il y eut une montée en pente un peu plus forte. Le soleil chauffait-il plus fort? Où était-ce le prix d’un effort inhabituel? Mais cet effort fût récompensé par la découverte d’un troupeau de chamois qui s’enfuyaient à notre approche. Notre but était de découvrir le repaire des marmottes, qui, malheureusement, ne furent pas au rendez-vous que nous attendions tous. Mais elles furent remplacées par une expérience que mon papa nous apprit à Rodrigo et à moi. Nous commençâmes sur un besoin de vache sec et un verre convexe. De la fumée commençait à en sortir.

06/07/04
Lorsque nous nous sommes réveillés et que nous avons ouvert les volets, une mauvaise surprise nous attendait, une grosse pluie montagnarde tombait à flots. Nous avions prévu quelque chose d’autre pour notre randonnée. Mes parents ont dû changer leurs plans. Ils décidèrent deux solutions; la première: s’il pleuvait toute la journée, nous resterions à l’auberge; la seconde: si par contre, le ciel se dégageait, nous irions soit à Torreneules, où soit, au moins jusqu’à la moitié du chemin qui mène au Col de Finestrelles. Ni l’un ni l’autre, nous optons pour aller al Pic de l’Aliga. La pluie s’arrête enfin, nous laissant le choix numéro deux. Nous sommes partis vers onze heures, frais et dispos. La pluie qui séchait au soleil, avait donné, comme, des petits cristaux multicolores qui scintillaient dans l’herbe à la lumière du jour. Nous fîmes un chemin en lacet qui montait en pente douce. Nous nous sommes reposés cinq minutes pour observé le panorama, qui, naturellement était merveilleux. Lorsque nous sommes arrivés au but de notre rando, nous vîmes une jument et un poulain en liberté. Nous avons eu l’occasion de déguster les délicieux sandwiches de l’auberge tout en contemplant la faune et la flore dans toute sa splendeur. Pendant que maman faisait une sieste, papa nous entraîna Rodrigo et moi de l’autre côté du sommet, c’est-à-dire du côté opposé des chevaux. Nous les avons observé avec les jumelles de papa, puis, machinalement, Rodrigo et moi nous sommes rapprochés d’eux. Nous en étions à cinq pas, et la jument n’a pas reculé ni fait de gestes brusques. Nous aurions pu nous en approcher encore plus, mais papa en a décidé autrement. En fin de comptes, il valait mieux ne pas troubler les animaux dans leur milieu naturel; en particulier les femelles qui veulent protéger leurs petits. D’ailleurs, c’était aussi très gai de les observer depuis notre rocher. Dès que nous avons terminé notre pique-nique, papa a sorti une carte routière et nous a montrés comment la lire. C’est alors que nous avons eu une hésitation; quel chemin allait-on prendre? Nous hésitions entre, reprendre le même chemin, où bien, aller par la Serrat de la coma del Clott? Nous n’avons pas tardé à prendre une décision. Un gros nuage noir survolait FontAlba et le vent le dirigeait vers nous.
Décision faite: reprendre le même chemin. Le temps d’enfiler nos capes toutes neuves et… zou en route! C’est alors que nous étions à mi-pente du chemin en lacet qu’il partit. Et nous, nous commencions à transpirer. Il a fallu que l’on refasse une pause. Ce n’était pas moi qui refusais! Je commençais à avoir mal aux pieds à force de freiner. J’ai pu manger mon orange et utiliser pour la première fois mon petit canif. Seulement, que, je me suis coupée. Quand on a repris le chemin, on commençait à avoir les yeux qui piquent. De retour à l’auberge, maman a refait une sieste et nous, nous sommes descendus dans le salon. Rodrigo et moi jouions dans la cour arrière qui était plutôt considérée comme un mirador*; quatre vaches et deux veaux sont venus s’abreuver non loin de nous. Quand j’ai commencé à m’ennuyer, je suis rentrée rédiger ces quelques lignes et Rodrigo m’a suivi et s’est inspiré des vaches qu’il avait vu pour faire un dessin que quiconque le regardait tombait par terre mort de rire. Le dessin représentait deux vaches et un veau; l’une d’elle était en train d’accoucher et meuglait à pleins poumons; l’autre vacher et le veau les regardaient en se demandant quoi; le berger lui, faisait un signe avec ces doits qui signifiait « elle n’est pas un peu cinglée celle-là? » Le veau, lui, en faisait de même, mais avec sa queue ! Il y avait quand même de quoi rire, non ?

07/07/04
Quand nous sommes allés voir la météo, ce n’était pas de bonnes nouvelles qui nous attendaient. Décidément, on dirait qu’en montagne, le soleil se montre timide face à nous! Nous avons descendu en téléphérique jusqu’à la gare de Núria. De là, nous avons commencé à monter jusqu’à la bifurcation: Puigmal- Finestrelles. Nous nous sommes reposés dix minutes, près d’un torrent pour manger un bout de chocolat au lait et boire de cette eau si pure des montagnes. L’épreuve suivante était le chemin en zigzag, qui, l’année dernière avait été dure; pourtant, cette fois-ci, cela me semblait plus simple. Nous avons fait un petit arrêt de deux minutes, le temps de reprendre des forces. De là où nous étions, nous avions de nouveau une vue splendide. Nous avons de nouveau fait un chemin en lacet qui nous a conduit jusqu’au coll de Finestrelles. Là, nous avons pique-niqué jusqu’à midi et demi et le soleil s’est montré tolérant; et nous avons été al Pic del coll de Finestrelles, Pic de Finestrelles, Puig del coll d’Eina. Nous ne trouvions pas de sentier pour aller al Pla de los Barraques, alors, nous avons coupé sur une pente dangereuse. Moi qui sais très vite imaginer des scènes d’horreur, j’étais servie! Je me voyais déjà en bas de la pente, mes tempes en sang (et moi aussi!)avec les aigles et les vautours se nourrissant de ma chaire. Mais nous avons retrouvé notre chemin ce qui n’était pas très chouette c’est que c’était une descente abrupte qui faisait mal aux genoux et aux orteils; même qu’au trois-quart, j’ai commencé à avoir les genoux qui tremblaient. Les montées, c’est dur, mais les descentes, ce n’est pas gratuit non plus! Quand nous nous sommes reposés encore une fois pour ménager nos genoux, nous avons vu des silhouettes sur la montagne voisine. Nous avons pris nos jumelles et avons constaté que c’était un troupeau de chevaux sauvages. Comme les deux montagnes étaient divisées par un torrent, papa a eu l’idée d’aller se coucher au soleil et de tremper nos pieds dans l’eau. Entre-temps, le troupeau était lui aussi descendu dans la vallée. On avait l’impression de se retrouver au temps de Heidi ou dans le livre, la vallée des chevaux. Rodrigo a demandé la permission d’aller se promener dans l’eau; papa a dit d’accord mais qu’il devait faire bien attention à ne pas glisser. Rodrigo a proposé à maman d’y aller avec lui. Maman a dit d’accord, mais, … elle est tombée dans l’eau. Papa l’a sortie de là et lui a dit d’enlever son short. J’étais en train d’observer un papillon qui s’était posé sur un myosotis et qui sortait sa trompe pour butiner avec les jumelles de papa; mes mains tremblaient et les ont déviées sur la culotte à moitié trempée maman; je n’ai pu m’empêcher d’avoir un fou rire que je suis parvenu à étouffer. Comme j’avais soif, j’ai demandé à papa la tasse en plastique des randonnées, j’ai été sur un petit méandre et Rodrigo a eu envie de mettre ses pieds dans le torrent. Pourtant, papa avait dit que l’on allait plus dans l’eau. Mais par malheur, il a mis ses pieds sur une pierre trop lisse et… comme maman, il est tombé dans l’eau. J’ai cru que papa allait devenir fou ou bien attraper une crise. Voilà ce qui arrive quand on n’obéit pas tout de suite! Pauvre Rodrigo! C’était pire que maman! Par chance, il avait eu la précaution dès le début de retirer son short, seule sa culotte était mouillée. Mais enfin bon, on ne peut pas dire que l’on est toujours très obéissant à huit ans! Dix minutes après, on repartait en direction de l’auberge. On comptait prendre le téléphérique, mais on n’avait pas beaucoup d’espoir. Car normalement le téléphérique ferme à cinq heures. C’est alors que j’ai trébuchée contre une pierre et que je me suis tordu la cheville, n’empêche que j’avais eu de la chance car à huit cm de mes mains, il y avait un besoin de vache encore tout frais et bien puant avec des mouches bleues et vertes. Il a fallu que maman me soutiennent un peu. Quand tout à coup, une lueur d’espoir est passée devant nos yeux; les cabines de téléphérique fonctionnaient encore. Vite, vite, c’est peut-être le dernier tour! Quand nous sommes arrivés près du petit pont de pierres, nous avons vu une vache et ses quatre petits veaux en train de le traverser; papa les a rapidement pris en photos. Des fois, j’ai l’impression que l’on est journalistes et que l’on va dans la montagne uniquement pour faire des photos d’animaux sauvages. Nous sommes arrivés près du bureau de téléphérique et nous avons perçu à travers la vitre, les machine en marche. Vite…vite! C’est le dernier tour!!! Par chance, nous avons parvenu à nous engouffrer dans la dernière des cabines. C’est alors que papa nous a fait remarquer, « nous avons été les premiers et maintenant nous sommes les derniers ».

Monday 14 May 2007

Refugi d'Ull de Ter - Vall de Nuria

I was young. I was in the last half of teenage period. With no much equipment but full of enthusiasm. We were four people. Three young boys and a priest.

I have never been very keen on priests and church matters but there are priests and priests.
That one, in our hiking, was more a friend and a path-lover than a priest.
I had met him during my secondary school. He was in charge of our “religion” course. I do not remember him as having tried to fill our souls with celestial literature. Actually, I do not remember anything about his course because I think it was more related to a way of living that religion orientated.

After my secondary school I did not saw him anymore until these hiking. In fact, he was one of my friends’ parents’ friend that once organised a hiking trekking in the Oriental Pyrenees for a week.

They were three and wondered if I would like to go with them. I much more appreciated their proposition as I knew they were kindly trying to allow me to have some holidays.
At that moment in my life I had not the possibility to spend holidays, no money enough, no equipment, no anything. I borrowed some equipment from friends and I could leave with them.

Years before I had already had two experiences with the same priest while being at the secondary school. He had organised, for the first one, a day excursion to climb a hill, “Els Angels”, near Girona, not far from our village. We had taken the bus till Bordils and from there by foot we had climbed to the place and spend the day there.
The second one took our feet to a roman ruin in the nearby of Figueres. We “climbed” to Sant Pere de Rodes from the village of Vilajuiga. If I remember well we got there by train.

These two excursions or hiking had given me the desire of doing more. I would have liked to join a mountain group, but not having the means I had to forget these young dreams.

Will follow …